Les cimetières d'Haubourdin

Les trois cimetières : un communal et deux militaires.

Le cimetière communal situé rue du Général Dame date de 1867,
date à laquelle il a remplacé celui situé autour de l’église St Maclou.

Y reposent outre de nombreux concitoyens anonymes, quelques célébrités locales. On y découvrira la tombe de Mr Menche maire d’Haubourdin en 1854, les Cordonnier-Cambron architectes () et les Cordonnier-Scalbert brasseurs (), les Cuvelier (négoce de vin), les Bonzel (chicorée et tuiles), les Mazingarbe (teinturiers), les Loridan ()(pensionnat) ainsi que la tombe d’Ernest Blondeau ; les Potié ()(seul Auguste Potié fils, maire d’Haubourdin pendant 35 années est enterré à Cappelle en Pévèle) etc...

Il existe aussi un monument aux morts fin 19ème siècle dédié « A la mémoire des enfants d’Haubourdin morts pour la patrie ou victimes de leur dévouement » ; y figurent les noms de quatre soldats morts à Madagascar et au Tonkin. A son pied une tombe d’un soldat français mort pour la France en 1914, et celle d’un soldat britannique décédé durant la même guerre.

Dans ce même cimetière se trouvent :

A noter un monument commémoratif érigé à la mémoire de Désiré Gahide capitaine des pompiers, et la tombe d’Auguste Testelin commandant des pompiers d’Haubourdin.

A voir aussi le calvaire érigé au centre du cimetière entouré des sépultures de nombreux ecclésiastiques.

On peut découvrir la tombe de Marie-Thérèse Vicot née Lhermitte. Enseignante à l’école du Sacré Cœur d’Haubourdin elle fut recrutée par Célestin Cordonnier pour devenir Mlle Lehaut dans le réseau de renseignement de Louise de Bettignies pendant la guerre 1914-1918 (Site de Jules Dujardin).

Le cimetière militaire allemand est accessible par le cimetière communal.
Il est constitué de sépultures et d’un monument en grès rose.
On y dénombre 1627 dépouilles.

Le long de la rue du Général Dame on accède à la Nécropole Nationale érigée à la mémoire des soldats tombés en mai 1940 à la Bataille d’Haubourdin.

1987 corps y reposent :

La plupart des soldats appartenaient à la 2ème DINA (Division d’Infanterie Nord-Africaine) et à la 5ème DINA ainsi que la 40ème RANA (Régiment d’Artillerie Nord- Africain)

Dans ce cimetière reposent les corps du Général Dame (mort en captivité au camp de Koenigstein) et du Général Mesny (déporté en Pologne puis assassiné par les SS). Ils reposent suivant leur souhait au milieu de leurs soldats.

On y trouve aussi l’une des premières victimes des bombardements aériens, le gendarme Haubourdinois Henri Haezebrouck père de Pierre, Capitaine Pierre Hardy dans la résistance, tombé le 21 juillet 1944 sur le plateau de Vassieux dans le Vercors.

Pour connaître le nom des victimes de toutes les guerres, et en particulier les victimes tombées à Haubourdin, il suffit de consulter le site memorial geneweb.

Les plaques du souvenirs

Le Monument aux morts (Site Mémorial geneweb) :

Le Monument aux Morts Haubourdinois se situe au Jardin Public. Il est l’œuvre du sculpteur lillois Henri Augustin Soubricas (1886-1942). Sur ses différentes faces on trouve les noms de 281 victimes masculines de la guerre 14/18 :

Deux autres plaques figurent sur le monument :

Les plaques de l’église St Maclou (Site Mémorial geneweb) (Site de Jules Dujardin)

La stèle de l’Ambulance 29 (Site Mémorial geneweb)

Située à la caserne des pompiers d’Haubourdin autrefois ancienne brasserie Liagre Rose elle nomme les victimes (15) du bombardement du 26 mai 1940.

La stèle de la rue des fusillés (Site Mémorial geneweb)

Érigée à la mémoire de 22 civils tombés en mai 1940 elle ne comporte aucun nom.

Source : Gérard Illand - Septembre 2012